L’Organisation des Nations Islamistes Unies

Original Article: The United Islamist Nations

La semaine dernière, les assauts terroristes contre l’Inde et les menaces contre le métro de New York ont encore une fois rappelé la nécessité d’un front uni contre le terrorisme mondial. Or, au lieu de chercher des moyens de lutter contre les extrémistes islamistes, l’ONU se préoccupe de ne pas les offenser.

Le 24 novembre 2008, l’ONU a adopté un projet de résolution contre la diffamation des religions parrainé par les 57 pays membres de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI). La résolution appelle tous les pays membres de l’ONU à se doter d’un arsenal législatif répressif contre le blasphème. La résolution a été introduite en 1999 par l’OCI, affirmant que « l’islam est souvent et faussement associé aux violations des droits de l’homme et au terrorisme ».

En réalité, le terrorisme se produit au nom de l’islam, ou plus exactement, de l’islamisme. L’islamisme est un produit du 20ème siècle fondé sur les écrits de musulmans sincères tels que Hassan al-Banna et Syed Qutb. Frustrés par le retard des musulmans vis-à-vis de l’Occident, ils ont offert une nouvelle version de l’islam comme alternative socio-politique totalitaire à la démocratie et à la permissivité de l’Occident. Les partisans de Osama bin Laden, du Hezbollah et du Hamas, tout comme les djihadistes qui ont pris d’assaut Mumbai la semaine dernière, ne sont ni des fous ni des esprits dérangés. Au contraire, ils souscrivent à une vision du monde qui est l’antithèse de celle de la plupart des musulmans et de l’Occident.

Les pays membres de l’OCI accusent les critiques de l’extrémisme islamique de « racisme » et d'« islamophobie » pour détourner l’attention du fait que cette violence origine des religieux musulmans de leurs pays. La raison en est qu’ils réalisent qu’ils ne peuvent pas contrôler l’islamisme, ou qu’ils endossent tacitement son message. Ces religieux musulmans exportent également cette idéologie en Occident pour radicaliser les musulmans immigrés à l’étranger, et les premières victimes sont généralement les musulmans de l’école réformiste.

Kadra Noor a été battue en 2007 pour avoir dénoncé les mutilations génitales féminines « islamiques » en Norvège. En Suède, la ministre Nyamko Sabuni a proposé que le crime d’honneur soit identifié comme un crime distinct dans le code pénal suédois et que les filles subissent des examens gynécologiques obligatoires pour décourager l’excision. Elle a également dit au Sunday Times que les mariages arrangés n’étaient pas prescrits par l’islam.

En conséquence, elle a été traitée d'« islamophobe », et au lieu de la soutenir, 50 organisations islamiques suédoises ont signé une pétition contre sa nomination au cabinet dans le but de contrer son influence croissante dans la politique suédoise.

Le Pakistan, porte-parole de l’OCI, a récemment promu au poste de ministre de l’Éducation un député qui avait justifié l’enterrement de cinq jeunes filles vivantes au Baloutchistan comme étant une « coutume tribale ». Ce n’est pas une exagération d’affirmer que le Pakistan n’est pas un membre de l’OCI intéressé par les réformes.

La controverse autour des caricatures danoises en 2005 a été le fer de lance de la campagne de l’OCI pour faire passer la résolution du mois dernier. Les caricatures ont été citées comme un autre exemple de la discrimination croissante dont les musulmans seraient victimes depuis le 11/9. L'« intifada des caricatures » a fait irruption 5 mois après la première publication des images de Mahomet, mais quelques semaines seulement avant que le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU se penche sur la résolution de l’OCI sur la lutte contre la « diffamation des religions ».

Cette coïncidence a incité la National Secular Society à déclarer dans son mémoire au Parlement du Royaume-Uni que « la crise des caricatures danoises a été fabriquée ... pour exploiter les sensibilités sur la discrimination raciale et pour promouvoir (et même exagérer) la notion d’islamophobie, afin de restreindre les possibilités d’une étude critique et de discussions ouvertes sur l’islam .... Les mesures appelant à une législation interdisant la “diffamation de la religion” .... ont pour objectif de mettre la religion, et en particulier l’islam, à l’abri de toute réflexion et débats publics ».

L’OCI oublie que les musulmans sont déjà protégés en Occident. Les États-Unis, par exemple, imposent des peines accrues pour des crimes allant des coups et blessures jusqu’au meurtre s’ils sont motivés par la « haine », ce qui comprend les crimes contre une victime en raison de son identité religieuse.

Quel est l’objectif poursuivi par cette organisation de 57 pays avec sa résolution de l’ONU contre le « blasphème » ?

Dans le monde musulman, les lois anti-blasphème sont régulièrement utilisées pour réprimer la liberté d’expression en attaquant les autres musulmans et les non-musulmans qui critiquent le gouvernement ou qui protestent contre les violations des droits humains. Ces lois sont également utilisées comme prétexte pour régler des différends personnels ou commerciaux entre individus. Une simple allégation de blasphème mobilise la foule contre l’accusé avant même que la police n’arrive pour enquêter.

À l’ONU, l’OCI a manipulé le vocabulaire du racisme pour rendre son agenda anti-démocratique plus attrayant aux nations du « tiers monde » qui se relèvent de leurs propres luttes post-coloniales authentiques. Les pays qui ont voté en faveur de la résolution ou qui se sont abstenus de voter sont principalement des pays en développement de l’Amérique latine et de l’Afrique.

Une version finale de la résolution sera mise au vote ce mois-ci. Ce serait une erreur pour ces membres de l’ONU de succomber encore une fois à la rhétorique anti-coloniale. En s’alignant avec les islamistes, l’ONU se trouverait à soutenir la suppression de la liberté d’expression et des droits humains, et saperait sa mission d’édification de sociétés démocratiques tolérantes.

Supna Zaidi est directrice adjointe de Islamist Watch, une initiative du Middle East Forum.

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I recently witnessed something I haven’t seen in a long time. On Friday, August 16, 2024, a group of pro-Hamas activists packed up their signs and went home in the face of spirited and non-violent opposition from a coalition of pro-American Iranians and American Jews. The last time I saw anything like that happen was in 2006 or 2007, when I led a crowd of Israel supporters in chants in order to silence a heckler standing on the sidewalk near the town common in Amherst, Massachusetts. The ridicule was enough to prompt him and his fellow anti-Israel activists to walk away, as we cheered their departure. It was glorious.