Le pillage et les atteintes à la vie et à la dignité des Chrétiens dans le monde islamique sont-ils des phénomènes accidentels, le résultat des habituels causes désignées par l’Occident – pauvreté, ignorance, injustice –, ou a-t-on affaire à un processus systématique bénéficiant d’un soutien idéologique total.
Arrêtons-nous sur les dernières nouvelles en provenance du monde musulman :
- Au Pakistan : Des propriétaires musulmans ont labouré au tracteur un cimetière chrétien pour s’emparer illégalement du terrain. Une jeune mère chrétienne a été violée par six hommes. « Dans les deux cas, la police a protégé les accusés.
- En Iraq: Sa famille n’ayant pu payer la rançon de 70.000 euros exigée par ses ravisseurs, un jeune chrétien enlevé a été décapité. « Ce meurtre avait pour but d’intimider les Chrétiens, de sorte qu’à l’avenir ils paient plus rapidement les rançons exigées ».
- En Egypte : Des jeunes filles chrétiennes sont régulièrement enlevées et contraintes à la conversion ou au concubinage (ce qui revient au même) et « détenues comme esclaves virtuelles ».
Rien de surprenant à cela quand on écoute les propos du prédicateur musulman Abu Ishaq al-Huwaini :
Si nous pouvions réaliser une invasion djihadiste ne serait-ce qu’une fois par an, ou, si possible, deux ou trois fois, alors beaucoup de gens dans le monde deviendraient musulmans. Et si certains s’opposent à notre dawa [prosélytisme], ou se mettent en travers de notre route, nous devons les tuer ou les prendre en otages, ou confisquer leur fortune, leurs femmes et leurs enfants. De telles batailles empliront les poches des Mujahids [combattants], qui pourront ramener chez eux trois ou quatre esclaves, trois ou quatre femmes et trois ou quatre enfants. Cela pourrait s’avérer une opération rentable si vous multipliez chaque prise par 300 ou 400 dirham. Cela pourrait constituer une sorte d’abri financier permettant à un djihadiste, en cas de besoin financier, de vendre une de ses prises (c’est-à-dire esclaves). [Texte traduit par Nonie Darwish ; enregistrement arabe original ici].
Selon Huwaini, quand des Musulmans avaient envahi et conquis une nation non musulmane – au cours d’une opération de djihad offensif – les infidèles et les personnes de leur entourage qui refusaient de se convertir ou de payer la jizya [impôt personnel frappant les non-musulmans] et de vivre comme des dhimmis soumis, devaient être capturés en tant que ghanima ou « butin de guerre ».
Huwaini citait le Coran comme référence d’autorité – se vantant d’avoir [à son appui] un chapitre entier intitulé « butin » – ainsi que la sunna [tradition] de Muhammad, et évoquant précisément le célèbre hadith Sahih Muslim, dans lequel le prophète ordonne aux armées musulmanes de proposer trois choix aux non-musulmans : la conversion, la captivité, ou la mort ([auxquelles peut se substituer] l’esclavage).
Huwaini affirmait que les infidèles captifs [qui constituent un] « butin de guerre », doivent être partagés entre les combattants musulmans (c’est-à-dire les djihadistes) et exposés sur le « marché aux esclaves où les jeunes femmes esclaves et les concubines sont vendues ». Il les désignait par leur appellation coranique déshumanisante : ma malakat aymanukum – « ce que possède votre main droite » – c’est-à-dire dans ce contexte, des esclaves sexuels : « Vous vous rendez au marché et vous l’achetez [la femme esclave], elle devient alors votre concubine légale – bien que sans contrat, sans tuteur ou quoi que ce soit de ce genre – et ceci a l’accord des ulémas [érudits religieux] ».
« En d’autres termes », concluait Huwaini, « quand je veux une esclave sexuelle, je vais au marché, je choisis la femme que je désire et je l’achète. »
Toutefois, pour éviter que les Musulmans se mettent à attaquer n’importe qui, Huwaini avait soin de souligner que l’Islam interdit aux Musulmans de piller ou de réduire en esclavage des individus ou des hérétiques musulmans, tels que les Shiites. Il prenait pour exemple la guerre entre l’Iran et l’Iraq, affirmant qu’un Sunnite n’a pas le droit de mettre en esclavage une femme shiite ou d’en abuser, « car elle reste une musulmane et est donc considérée comme libre ».
Malheureusement, la position de Huwaini n’est pas « radicale ». Il faut se souvenir que quand on demanda, en direct à la télévision au Cheikh Gamal Qutb si l’Islam permet aux hommes de violer leurs captives, celui qui fut autrefois grand mufti de l’université la plus qualifiée en matière d’Islam, Al Azhar (l’institution qui promulgua jadis l’ordonnance religieuse permettant aux femmes de « donner le sein à des adultes »), il refusa de répondre, et comme on insistait, il se mit en colère et quitta le plateau.
Pour en revenir aux actes barbares par lesquels nous avons commencé cet article, posons-nous la question suivante:
A la lumière de ce qui précède, faut-il s’étonner qu’en régime islamique des Chrétiennes soient régulièrement violées et mises en esclavage, alors même que les « humanitaires » occidentaux baillent d’ennui ?